Récemment arrivée à la direction de la Médiathèque départementale de Haute-Marne, Marion Pitot succède à Sylviane Barrand. Alors qu’elle occupait précédemment le poste de responsable du service des sports et de la vie associative pendant près de deux ans à Saint-Dizier – Ville et Communauté d’agglomération – son corps de métier est pourtant fortement lié au champ culturel.
Diplômée de Sciences Po Toulouse et de l’Université Toulouse Capitole en Ingénierie de projets culturels et en sociologie, elle a travaillé plusieurs années à l’étranger dans le secteur privé et public, notamment au Mexique à l’Alliance française de Puebla et en Espagne, à l’Institut français de Bilbao, où elle resta plus de six ans. Alors responsable des services Culture et Communication de cet établissement rattaché au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, elle a côtoyé de près le monde de la culture, et plus précisément celui des livres, de l’écrit et de l’oralité. Les missions principales de l’Institut français étant la promotion de la langue et de la culture françaises à l’étranger, Marion Pitot a notamment organisé des tournées d’auteurs, rencontres littéraires, projections, spectacles dans toute la zone Nord de l’Espagne, avec des partenaires tels que des centres culturels, théâtres, centres de création artistique, universités ou encore des écoles. C’est justement ces collaborations plurielles et la diversité des publics qui lui ont permis de s’épanouir et de poursuivre sa carrière professionnelle dans ce milieu.
« Ce fut un véritable plaisir de travailler aux côtés de personnes passionnées et passionnantes, au service de la diffusion de la création culturelle française. Je souhaite maintenant poursuivre, dans ce même élan, les projets mis en œuvre ici, à la MDHM. Encourager et fluidifier les relations entre les partenaires du réseau, favoriser leur formation, accompagner leurs activités en leur proposant des spectacles et de nombreuses ressources… L’enjeu est immense, à l’heure où nos jeunes lisent de moins en moins, où le public a parfois tendance à réduire ses déplacements, où les pratiques culturelles des Français évoluent et où la place du numérique croît chaque jour davantage. Nous devons nous adapter et donner les moyens à notre réseau partenaire de pouvoir le faire. Je souhaite évidemment poursuivre les projets en cours, tout en repensant nos activités à l’échelle du territoire haut-marnais. La lecture publique est un véritable enjeu de société, nous devons nous positionner comme développeur incontournable de projets et d’ingénierie pour les territoires, être force de propositions et innovants. C’est d’ailleurs à ce titre que je travaillerai à la rédaction d’un nouveau plan de développement de la lecture publique en Haute-Marne. »